Carnet de chants

 

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Le printemps de Novel
Ninon
La Saint-Hubert
Chevaliers de la table ronde
Ah que nos pères
Fanchon
Le 31 de mois d'août
La p'tite vavache
La mort du limier
Le refuge
La mort du cerf
La Anet
Petite fleur

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LE PRINTEMPS DE NOVEL


Novel est à mon cœur ce qu'un joli jardin
Est à un' petit' fleur, je m'y trouve si bien !
Et je reviendrai, aux prochaines saisons,
A Novel pour sonner avec l'ami Gabon.

Ecoute le coucou au fond du vallon !
Il chante le printemps dans la Savoie,
Et c'est la trompe de Gabon qui lui répond comme autrefois,
Quand les ours des Grisons étaient seigneurs des bois.

La lune monte dans le soir, là haut, sur la Landoche,
On écoute sans voix, au pied des grandes ro - o - oches ,
La chanson des ci - imes
Et des grands abî - îmes.

Ecoute le coucou au fond du vallon !
Il chante le printemps dans la Savoie,
Et c'est la trompe de Gabon qui lui répond comme autrefois,
Quand les ours des Grisons étaient seigneurs des bois.

Novel est à mon cœur ce qu'un joli jardin
Est à un' petit' fleur, je m'y trouve si bien !
Et je reviendrai, aux prochaines saisons
A Novel pour sonner avec l'ami Gabon.

Et je reviendrai, aux prochaines saisons,
A Novel pour sonner, comme au temps de Gabon.

 

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NINON

J'ai connu une fille brune
Que j'aimais bien tendrement
Cet amour que j'aimais tant
N'a duré qu'un clair de lu - une.
Elle avait un joli nom,
Le joli nom de Ninon (bis)

Que de fois, dans la vallée
A travers les sentiers perdus,
J'ai baisé ses jolis pieds nus,
Tout humides de rosé - é - e
J'ai gravé dans un sillon
Le joli nom de Ninon (bis)

Maintenant cette fille brune
Porte des robes de velours,
Elle en change autant de fois
Que le ciel change de lu - une …
Ell'n'a plus son joli nom,
Le joli nom de Ninon (bis).

 

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LA SAINT HUBERT

Ô Saint Hubert, patron des grandes chasses,
Toi qu'exaltait la fanfare au galop,
En poursuivant le gibier à la trace
Tu le forçais sous l'élan des chevaux.

Nous les derniers descendants de ta race,
Arrache-nous aux plaisirs avilis.
Remplis nos cœurs de jeunesse et d'audace
Dans la forêt fais-nous chasseurs hardis.
- - -
Sauve d'abord du bocage à l'Ardenne
Notre forêt si chère aux vieux Gaulois
Pour qu'à ses chants notre jeunesse apprenne
Les fiers secrets gardés par les grands bois.

Fais nos yeux prompts et fais nos lèvres claires
Pour bien lancer quand viendra le danger
Le cri de chasse ou le dur cri de guerre
sus à la bête et courrons la traquer.
- - -
Tu vis un jour au fond de hallier sombre
Où tes limiers se pressaient aux abois
La Croix du Christ que le grand cerf dans l'ombre
Couronnait par l'auréole des bois

Mystique appel qui conquis ta grande âme
Tu dis aux coures un méprisant adieu
Montre à nos yeux cette divine flamme
Et conduis-nous camper sur les hauts lieux.
- - -
Quand le Seigneur la chasse terminée
Appellera notre nom à son tour
Épargne-nous les tristes mélopées
Tu sonneras pour nous le point du jour.

Au grand galop pour célébrer ta gloire
Nous bondirons en poussant l'hallali
Et nous ferons au fracas des fanfares
En ton honneur trembler le paradis.

 

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CHEVALIERS DE LA TABLE RONDE

1 Chevaliers de la table ronde
Goûtons voir si le vin est bon
Goûtons voir oui oui oui
Goûtons voir non non non (bis)
Goûtons voir si le vin est bon.

2 S'il est bon, s'il est agréable
J'en boirai jusqu 'à mon plaisir
J'en boirais oui oui oui …

3 Si je meurs, je veux qu'on m'enterre
Dans une cave où ya du bon vin.

4 Les deux pieds contre la muraille
Et la tête sous le robinet.

5 Et les quatre plus grands ivrognes
Porteront les quatr'coins du drap.

6 Pour donner le discours d'usage
On prendra le bistrot du coin.

7 Et si te tonneau se débouche
J'en boirai jusqu'à mon loisir.

8 Et s'il en reste quelques gouttes
Ce sera pour nous rafraîchir.

9 Sur ma tombe je veux qu'on inscrive
" Ici gît le roi des buveurs ".

 

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AH QUE NOS PÈRES !


1 Ah que nos pères étaient heureux (bis)
Quand ils étaient à table
Le vin coulait à flots joyeux (bis)
Ça leur était fort agréable.

Ref. Et ils buvaient à pleins tonneaux
Comme des trous
Comme des trous Morbleu,
Bien autrement que nous Morbleu,
Bien autrement que nous.

2 Ils n'avaient ni riches buffets (bis)
Ni verres de Venise,
Mais ils avaient des gobelets (bis)
Aussi grands que leur barbe grise.

3 Ils ne savaient ni le latin (bis)
Ni la théologie,
Mais ils avaient le goût du vin (bis)
C'était là leur philosophie.

4 Quand ils avaient quelques chagrins (bis)
Ou quelques maladie,
Ils plantaient là le médecin (bis)
Apothicaires et pharmacie.

 

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FANCHON

1 Amis, il faut faire une pause,
J'aperçois l'ombre d'un bouchon,
Buvons à l'aimable Fanchon,
Chantons pour elle quelque chose,

Ref. Ah ! Que son entretien est doux,
Qu'elle a de mérite et de gloire,
Elle aime à rire, elle aime à boire, ) ter
Elle aime à chanter comme nous, )
Oui comme nous (ter)

2 Fanchon, quoique bonne Chrétienne,
Fut baptisé avec du vin,
Un Bourguignon fut son parrain,
Une bretonne sa marraine.

3 Fanchon préfère la grillade
A tous les mets plus délicats.
Son teint prend un nouvel éclat
Quand on lui verse une rasade .

4 Fanchon ne se montre cruelle
Que lorsqu'on lui parle d'amour.
Mais moi je lui fais la cour
Que pour m'enivrer avec elle.

 

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LE 31 DU MOIS D'AOÛT

1 Le trente et un du mois d'août,
Nous aperçûmes sous l'vent à nous.
Une frégate d'Angleterre
Qui fendait la mer et les flots
C'était pour aller à Bordeaux.

Ref. Buvons un coup, la la, buvons en deux, la la
A la santé des amoureux
A la santé du roi de France
Et zut pour le roi d'Angleterre
Qui nous a déclarer la guerre !

2 Le capitaine au même instant
Fit appeler son lieutenant :
"Voilà l'Anglais t'sens-tu l'courage
D'aller l'attaquer à son bord
Savoir qui sera le plus fort ."

3 Le lieutenant, fier z'et hardi,
Lui répondit : "Ah, pardieu, oui !
Faites monter tout l'équipage,
Hardis gabiers, gai matelots,
Faites-les monter bien vite en haut !"

4 Vire-lof pour lof, en bourlinguant
Nous l'attaquâmes par son avant,
A coup de haches, a coup de sabres,
De piques, de couteaux, d'mousquetons,
Nous l'avons mis à la raison.

5 Que dira-t-on de lui tantôt
En Angleterre et à Bordeaux
Pour s'être laissé ainsi surprendre
Par un brigantin d'six canons,
Lui qu 'en comptait trente et six bons.

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LA P'TITE VAVACHE

1 J'ai acheté une vache à 3 ou 400 francs (bis)
Qui mangeait les choux rouges et laissait les choux blancs

Ref. Je l'aimais bien ma p'tite vavache ) (bis)
Je l'aimais tendrement. )

2 Qui mangeait les choux rouges et laissait les choux blancs (bis)
Elle rentra par hasard dans le champ des Durand

3 Elle rentra par hasard dans le champ des Durand (bis)
Elle y vola un choux qui valait ben 100 francs

4 Elle y vola un choux qui valait ben 100 francs (bis)
Et un paquet d'carottes qu'en valait ben autant

5 Et un paquet d'carottes qu'en valait ben autant (bis)
Au tribunal de Vannes ce fut le jugement

6 Au tribunal de Vannes ce fut le jugement (bis)
Elle souleva sa queue et s'assit sur le banc

7 Elle souleva sa queue et s'assit sur le banc (bis)
Tenez monsieur Durant &&, vote choux je vous le rends

8 Tenez monsieur Durant &&, vote choux je vous le rends (bis)
Mais pas l'paquet d'carottes qu'était si succulent.

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LA MORT DU LIMIER
(G. ROCHARD)


1 Le vieux chien s'aperçoit que son jarret se lasse
Et son flair si subtil, maintenant le trahit
Comprenant que son cœur avec l'âge se glace,
Un chagrin sombre l'envahit.

2 Pourtant il ne veut pas comme un roquet vulgaire
Finir ignoblement sur un tas de fumier.
Lui qui d'un Équipage en renom, fut naguère
Le plus impeccable limier.

3 C'est en pleine forêt aux alentours d'un chêne
Où plus d'un solitaire a tenu les abois
Qu'il tombera laissant sa dépouille prochaine
Au tombeau muet des grands bois

4 Là se couchant en rond dans la fraîcheur des herbes
Avant de trépasser, il veut revivre encor
Le souvenir lointain des hallalis superbes
Aux appels éclatant du cor.

5 Et les beaux rendez-vous, les jours de grande chasse
Les clameurs du lancer, les galops furieux
La curée aux flambeaux au pied de la terrasse
Lui reviennent dans les yeux

6 Il songe au vieux piqueux, son compagnon de gloire
En même temps que lui, dans maints combats blessés,
A la blonde Duchesse, aux doits fluets d'ivoire
Dont il fut un jour caressé

7 Il songe et lentement, se lève sur sa couche
Croyant ouïr la voix qui le héla souvent
Puis appuyant son front trop lourd sur une souche
Il meurt debout le nez au vent.

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LE REFUGE

Je sais dans la montagne un refuge perdu
Qui se mire à l'eau claire, des lacs verts d'Orgélu
Ouvert aux quatre vents, aux montagnards perdus
Dans la brume et la neige, comme un port de salut

Qu'il fait bon, s'endormir au refuge le soir
Près du feu, qui s'éteint,
Au pays des isards.

Je sais dans la montagne un refuge perdu
Entouré d'asphodèles, de sapins chevelus
Une histoire d'amour, a commencé là-bas
Par une nuit d'automne, j'ai dormi près de toi

Qu'il fait bon, s'endormir au refuge le soir
Près du feu, qui s'éteint,
Au pays des isards.

Ton cœur est mon refuge, et tes yeux sont pour moi,
Ces lacs verts où se mirent, mon bonheur et l'amour,
Et dans ma solitude, j'y viens chercher souvent
Un soupir qui rassure, un regard apaisant.


Qu'il fait bon, (bis) s'endormir (bis) au refuge le soir (bis),
Près du feu, (bis) qui s'éteint, (bis)
Au pays des isards.

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LA MORT DU CERF

Sur le val empourpré d'or
La nuit descend, calme et sereine
Et l'on entend le son du cor
Pleurer ainsi qu'une âme en peine
Sur le val empourpré d'or,
C'est la nuit, tout s'apaise et s 'endort

Les chiens sont las de chasser
Le cerf est à bout de courage
Voici l'étoile du berger
L'étoile qui guida le mage
Les chiens sont las de chasser
Le cerf s'arrête pour souffler.

Sur la mare de velours
Loin de la meute dépitée
Le cerf s'arrête pour toujours
Séparé de sa biche aimée
Sur la mousse de velours
Le cerf meurt en bramant ses amours.

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LA ANET

A Tronçais, en tête de chasse,
Quel est cet aimable veneur,
Nous le saluons quand il passe,
C'est Anet, sur son voltigeur.

Le matin aux bois,
Le cerf aux abois,
Mais quand vient minuit,
Jamais hallali.

Rallye la Pucelle,
On aime les belles,
Mais soyons discrets,
Sonnons la Anet.

A Tronçais, en tête de chasse,
Quel est cet aimable veneur,
Nous le saluons quand il passe,
C'est Anet, sur son voltigeur.

 

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PETITE FLEUR

Petite fleur
Dans ta prison cachée
Toi comme moi
Tu cherches le bonheur
Bien tristement sur ta tige penchée
Tu vois pâlir ton calice vermeil.

Reviendras-tu au pied de la montagne
Où j'ai laissé mon amant et mon cœur
En attendant seras-tu ma compagne
Petite fleur seras-tu ma compagne
Petite fleur, petite fleur.

Petite fleur
Comme toi je regrette
Ce doux pays auquel tu dis adieu
Mais que ce jour soit un grand jour de fête
Qui reviendra par la bonté de Dieu

Reviendras-tu au pied de la montagne
Où j'ai laissé mon amant et mon cœur
En attendant seras-tu ma compagne
Petite fleur seras-tu ma compagne
Petite fleur, petite fleur.

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