Equipage du Percevent
 mise à jour le 14/11/11 

A Cœur
Revue de presse
 

A courre et à Cœur ....

Poèmes, chansons ou proses charmantes, notre équipage compte parmi ses rangs quelques artistes. Il eut-été dommage de garder ces petites "œuvres" . C'est donc à cette intention que cette page ouverte à tous est consacrée.

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Carnet de chants

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Jacques Gromolard
  

 

Cher Jacques,


C'est avec beaucoup d'émotion et de chagrin que nous sommes tous aujourd'hui rassemblés auprès de vous, familles et amis.

Il est douloureux de poser quelques mots, délicat de vous rendre un dernier hommage,vous, grande figure de notre Équipage, ainsi tournent les pages, avancent les saisons.

Vous nous offrez un clin d'oeil en ce premier jour de l'été où nous fêtons aujourd'hui St Sylvère.

Sylva, la forêt que vous aimiez tant, notre St Hubert est présent et réchauffe nos coeurs.

Cette passion dévorante se lisait dans votre regard comme dans un livre ouvert et vous pouvez être fier, là-haut, de ces merveilleux chapitres que vous avez écrits avec générosité, bienveillance et gentillesse.

Nous savons que votre modestie et votre discrètion nous rappelleraient à l'ordre en écoutant cet éloge mais que voulez-vous, cher Jacques, nous ne pouvons aujourd'hui nous taire.

Nous ne sommes pas en défaut, guettons le sentiment, nous trébuchons, empaumons la Voie, noyés d'un silence muet mais ... demeure le volcelest.

Merci d'appuyer en nos coeurs les saisons loin de vous, d'aider vos petits enfants que vous aimiez tant à traverser les ans, sans embûches, merci au nom du Percevent, tout simplement.

Que sonnent les trompes en votre nom
Que Dieu vous donne mille saisons



Magny-Cours, le 20 juin 2008, en hommage à Monsieur Jacques Gromolard


Frédérique Foucaud

  
 
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La Chasse des Dames le 10 mars 2006

Un fameux équipage dans le Bourbonnais
Percevent Per e r cevent
Quarante membres, les chiens et chevaux
Nous sommes fiers d'être au Percevent

Tenez bon Messieurs, tenez bon Mesdames
Percevent Per e r cevent
Si le Maître veut toujours droit devant
Nous irons jusqu'au bout des saisons

10 mars, chasse des Dames, idée ingénue
N'est-ce pas Maxime , n'est ce pas Maxime ?
D'y penser, nous avions une retenue
Car vous attendiez nos bévues

Nous avons mis nos plus belles tenues
Vous avez bien vu, même si déçus
On prétend qu'avec nos petits…hums…
Certains en ont oublié leur vertu

Tenez bon Messieurs, tenez bon Mesdames
Percevent Per e r cevent
Si le Maître veut toujours droit devant
Nous irons jusqu'au bout des saisons

On susurre que là-bas dans la forêt
A Bagnolet, à Bagnolet
Au printemps, belles Dames chasseraient
A la quête d'amants ou vol-ce-l'est

N'écoutez pas ces rumeurs dans les bosquets
Ils sont jaloux
Laissez là leur rancœur de freluquets
Amusons nous et prenons le fouet

Tenez bon Messieurs, tenez bon Mesdames
Percevent Per e r cevent
Si le Maître veut toujours droit devant
Nous irons jusqu'au bout des saisons

On dit même que là-bas le vin coule à flot
Percevent, Ohé les amis
Au pays qui s'y frotte s'y pique
Nous irons d'hallali en bat-l'eau

Un jour nous reviendrons avec un brocard
Oui mais gare, oui mais gare !
Nous aurons les Honneurs, quel bonheur
Et la plus belle des fanfares

Tenez bon Messieurs, tenez bon Mesdames
Percevent Per e r cevent
Si le Maître veut toujours droit devant
Nous irons jusqu'au bout des saisons " Bis "

Frédérique Foucaud

   
 

 

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Il est des jours et des soirs où se pose le temps…
Percevent si je meurs, demeure le vol ce l'est.

Il est difficile de poser des mots mais se compose la vie, au rythme des saisons, des ans et ces vers, aujourd'hui vous répondent modestement, tel que vous me l'aviez suggérée discrètement.
Lors de notre dernière rencontre d'un dîner de chasse, vous m'aviez confiée votre amour de la poésie et fait promettre de vous donner quelques pages " entre poètes ". Je n'ai pas tenu ma promesse, par pudeur, modestie ou manque de temps. Je le regrette aujourd'hui mais résonne à nouveau votre réflexion à la fin de ce repas de clôture du 31 mars : "votre poème est-il prémonitoire ?" Curieuse question dont votre âme poète a retenu : "Si je meurs, demeure le vol ce l'est…" et vous aviez conclu " oui, tout est dit, notre passion, les saisons, les vers, à cheval galopant…vous avez raison, il n'est pas de plus belle fin pour un veneur."
Je viens de relire ce poème dédié à Percevent : notre, votre équipage, celui de vos amis aujourd'hui rassemblés pour un dernier hommage, cette forêt aux couleurs de l'automne, vous les aviez décrites… à cheval vous étiez, saint Hubert vous a exaucé. Soudain départ, petit clin d'œil à notre vœu, cher à tous, partir sans souffrance, baigné dans notre passion. En ce jour de Toussaint, vous êtes parti, silencieux, à cheval, votre âme s'est emportée, ainsi glisse la vie…

Il est des jours et des soirs où se pose le temps
Percevent si je meurs, demeure le vol ce l'est
Cher Pierre, reposez en paix auprès de notre saint patron, saint Hubert…
… demeure le vol ce l'est…

 

 

Le 2 décembre 2006, château de l'Augère, en hommage au Docteur Pierre Fournier
Frédérique Foucaud

   

 

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(chant d'amour des veneurs)

L'animal est pris et mon cœur aussi,
Au pas des chevaux, il bat ta cadence,

Je sens tes abois, ton cœur hallali,
Mes bras seront chauds,
La nuit sera chaude !

Les fers des chevaux sonnent ta cadence,
Et ton fier profil au rythme balance,

Je sens tes abois, ton cœur hallali,
Mes bras seront chauds,
La nuit sera chaude !

L'ombre du tricorne abrite le feu
De tes yeux de Diane où brille l'aveu,

Je sens tes abois, ton cœur hallali,
Mes bras seront chauds,
La nuit sera chaude !

L'animal est pris et nos cœurs aussi,
Et du même pas nous vivrons nos vies,

Doux sont nos abois, nos cœurs hallali,
Nos bras seront chauds,
La vie sera chaude !


Mai 2003
J.C.

  

 

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dîner de clôture, mars 2006

 

Percevent, en ce soir, veille de printemps
Je griffonne, dans le noir, en cette fin d'hiver
Sur ce papier buvard, pour toi, quelques vers
Il est des jours et des soirs où se pose le temps

Ton nom enchanteur empaume la voie
Appuie en nos cœurs et rapproche, tout près …
Si débuche sans heurts, les saisons loin de toi
Percevent, si je meurs, demeure le vol-ce-l'est

Tu perces les vents, les pluies et le gel
Tu traverses les ans, les soleils et les glaces
Donne le sentiment, je te suis lice fidèle
A cheval galopant, mes souffles tu embrasses

Qui s'y frotte s'y pique, belle devise
Tu as piqué mon cœur, tout à toi, je trébuche
Bien-aller, les Honneurs, fanfares, à ta guise
Qui trotte risque, mais veneur pas d'embûche !

 

 
Frédérique F. La Garde Adhémar, le 14 mars 2006
 

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PARFUM DE FEMMES

Femmes d'aujourd'hui, femmes d'hier, femmes de demain,
Sensibles, volontaires, rêveuses, aguichantes, subtiles,
Vous êtes notre soleil comme notre lune, notre amour d'airain,
Sans vous, la vie ne serait rien qu'un passage obligé et vil.


Votre féminité trouble notre masculinité comblée.
La nature vous a dessiné l'élégance de vos traits de déesses.
Même, notre jalousie à vous posséder seule reste démesurée.
Certains vous emprisonnent derrière un voile, cachant ainsi votre détresse.


Moitié d'Adam de par la genèse, vous n'avez jamais renoncé,
Amazones d'un jour, geishas d'un soir, vous êtes nos douces amies.
Intelligentes, persévérantes, votre corps nous réjouit si vous le désirez,
Sans vous, le monde s'éteindrait, car votre trésor est de nous donner la vie.


Que serions-nous sans vous, pauvres hères à la recherche de notre ego perdu.
Fidèles, vous l'êtes selon l'humeur, et sans faiblesse, vous savez rompre.
Votre plaisir comme votre orgasme, sont l'intimité de votre absolu.
Nous, comme des " Toutous ", nous participons sans toutefois comprendre.


Différentes les unes des autres, c'est à l'infini que vos corps se façonnent,
Petites, grandes, brunes, blondes, rousses, fines, maigres, rondelettes,
Vous nous offrez un panel sans limite de vos formes.
Vos seins provocants figent notre attente, mais vous restez nos sublimes starlettes.


Votre conquête, votre soif du pouvoir vous vient de l'origine du monde.
Enfants nous avons humé vos parfums, bu votre lait nourricier,
Adultes, si certains se sont écartés de vous en trombe,
La plupart vous sont restés pour jouir de votre plaisir princier.


Votre domination oscille avec les époques et les civilisations passées,
Egyptiennes , Grecques, Mayas, vous avez conquis les plus hautes destinées.
Devins, Pharaons, Prêtresses, Reines, le monde vous a vénérées.
Aujourd'hui, Ministres, Présidentes, comme le Phénix, votre matriarcat renaît.


Femmes, vous êtes notre niveau, notre équilibre rassurant,
Votre sensualité, votre regard nous invitent à vous découvrir
Vous êtes le centre de notre union comme celui de vos enfants.
Et si parfois vous nous oubliez, c'est toujours avec un éternel sourire.


Ce midi au terme de ma vie devant l'inéluctable,
Je chanterai " Ferré " avec sa " Robe de cuir ",
J'écouterai " Ferrat " dans un " Que ferais-je sans toi " probable
Sans oublier Brassens et " les Copains d'abord ", si un instant je songeais à vous fuir.

Pierre-Guy Fournier Airbus/Air France
Nice/Paris le 1er Décembre 2001.


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