A
courre et à Cur .... Poèmes,
chansons ou proses charmantes, notre équipage compte parmi ses rangs quelques
artistes. Il eut-été dommage de garder ces petites "uvres"
. C'est donc à cette intention que cette page ouverte à tous est
consacrée. __________________________________________________________ Carnet
de chants ___________________________________________________________ |
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| Cher
Jacques,
C'est avec beaucoup d'émotion et de chagrin que nous sommes tous aujourd'hui
rassemblés auprès de vous, familles et amis.
Il
est douloureux de poser quelques mots, délicat de vous rendre un dernier
hommage,vous, grande figure de notre Équipage, ainsi tournent les pages,
avancent les saisons. Vous
nous offrez un clin d'oeil en ce premier jour de l'été où
nous fêtons aujourd'hui St Sylvère. Sylva,
la forêt que vous aimiez tant, notre St Hubert est présent et réchauffe
nos coeurs. Cette
passion dévorante se lisait dans votre regard comme dans un livre ouvert
et vous pouvez être fier, là-haut, de ces merveilleux chapitres que
vous avez écrits avec générosité, bienveillance et
gentillesse. Nous
savons que votre modestie et votre discrètion nous rappelleraient à
l'ordre en écoutant cet éloge mais que voulez-vous, cher Jacques,
nous ne pouvons aujourd'hui nous taire. Nous
ne sommes pas en défaut, guettons le sentiment, nous trébuchons,
empaumons la Voie, noyés d'un silence muet mais ... demeure le volcelest. Merci
d'appuyer en nos coeurs les saisons loin de vous, d'aider vos petits enfants que
vous aimiez tant à traverser les ans, sans embûches, merci au nom
du Percevent, tout simplement. Que sonnent les trompes en votre nom
Que Dieu vous donne mille saisons
Magny-Cours, le 20 juin 2008, en hommage à Monsieur Jacques Gromolard
Frédérique Foucaud
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La
Chasse des Dames le 10 mars 2006 Un
fameux équipage dans le Bourbonnais Percevent Per e r cevent Quarante
membres, les chiens et chevaux Nous sommes fiers d'être au Percevent Tenez
bon Messieurs, tenez bon Mesdames Percevent Per e r cevent Si le Maître
veut toujours droit devant Nous irons jusqu'au bout des saisons 10
mars, chasse des Dames, idée ingénue N'est-ce pas Maxime , n'est
ce pas Maxime ? D'y penser, nous avions une retenue Car vous attendiez
nos bévues Nous
avons mis nos plus belles tenues Vous avez bien vu, même si déçus
On prétend qu'avec nos petits
hums
Certains en ont oublié
leur vertu Tenez
bon Messieurs, tenez bon Mesdames Percevent Per e r cevent Si le Maître
veut toujours droit devant Nous irons jusqu'au bout des saisons On
susurre que là-bas dans la forêt A Bagnolet, à Bagnolet
Au printemps, belles Dames chasseraient A la quête d'amants ou vol-ce-l'est N'écoutez
pas ces rumeurs dans les bosquets Ils sont jaloux Laissez là leur
rancur de freluquets Amusons nous et prenons le fouet Tenez
bon Messieurs, tenez bon Mesdames Percevent Per e r cevent Si le Maître
veut toujours droit devant Nous irons jusqu'au bout des saisons On
dit même que là-bas le vin coule à flot Percevent, Ohé
les amis Au pays qui s'y frotte s'y pique Nous irons d'hallali en bat-l'eau Un
jour nous reviendrons avec un brocard Oui mais gare, oui mais gare ! Nous
aurons les Honneurs, quel bonheur Et la plus belle des fanfares Tenez
bon Messieurs, tenez bon Mesdames Percevent Per e r cevent Si le Maître
veut toujours droit devant Nous irons jusqu'au bout des saisons " Bis
" Frédérique
Foucaud | | | | | | | | |
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Il
est des jours et des soirs où se pose le temps
Percevent si je
meurs, demeure le vol ce l'est. Il
est difficile de poser des mots mais se compose la vie, au rythme des saisons,
des ans et ces vers, aujourd'hui vous répondent modestement, tel que vous
me l'aviez suggérée discrètement.
Lors de notre dernière rencontre d'un dîner de chasse, vous m'aviez
confiée votre amour de la poésie et fait promettre de vous donner
quelques pages " entre poètes ". Je n'ai pas tenu ma promesse,
par pudeur, modestie ou manque de temps. Je le regrette aujourd'hui mais résonne
à nouveau votre réflexion à la fin de ce repas de clôture
du 31 mars : "votre poème est-il prémonitoire ?" Curieuse
question dont votre âme poète a retenu : "Si je meurs, demeure
le vol ce l'est
" et vous aviez conclu " oui, tout est dit, notre
passion, les saisons, les vers, à cheval galopant
vous avez raison,
il n'est pas de plus belle fin pour un veneur." Je viens de relire ce
poème dédié à Percevent : notre, votre équipage,
celui de vos amis aujourd'hui rassemblés pour un dernier hommage, cette
forêt aux couleurs de l'automne, vous les aviez décrites
à
cheval vous étiez, saint Hubert vous a exaucé. Soudain départ,
petit clin d'il à notre vu, cher à tous, partir sans
souffrance, baigné dans notre passion. En ce jour de Toussaint, vous êtes
parti, silencieux, à cheval, votre âme s'est emportée, ainsi
glisse la vie
Il
est des jours et des soirs où se pose le temps Percevent si je meurs,
demeure le vol ce l'est Cher Pierre, reposez en paix auprès de notre
saint patron, saint Hubert
demeure le vol ce l'est
Le
2 décembre 2006, château de l'Augère, en hommage au Docteur
Pierre Fournier Frédérique Foucaud | | | | | |
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(chant
d'amour des veneurs) L'animal
est pris et mon cur aussi, Au pas des chevaux, il bat ta cadence, Je
sens tes abois, ton cur hallali, Mes bras seront chauds, La nuit
sera chaude ! Les
fers des chevaux sonnent ta cadence, Et ton fier profil au rythme balance, Je
sens tes abois, ton cur hallali, Mes bras seront chauds, La nuit
sera chaude ! L'ombre
du tricorne abrite le feu De tes yeux de Diane où brille l'aveu, Je
sens tes abois, ton cur hallali, Mes bras seront chauds, La nuit
sera chaude ! L'animal
est pris et nos curs aussi, Et du même pas nous vivrons nos vies, Doux
sont nos abois, nos curs hallali, Nos bras seront chauds, La vie
sera chaude !
Mai 2003 J.C.
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dîner
de clôture, mars 2006 Percevent,
en ce soir, veille de printemps Je griffonne, dans le noir, en cette fin d'hiver
Sur ce papier buvard, pour toi, quelques vers Il est des jours et des soirs
où se pose le temps Ton
nom enchanteur empaume la voie Appuie en nos curs et rapproche, tout
près
Si débuche sans heurts, les saisons loin de toi
Percevent, si je meurs, demeure le vol-ce-l'est Tu
perces les vents, les pluies et le gel Tu traverses les ans, les soleils et
les glaces Donne le sentiment, je te suis lice fidèle A cheval
galopant, mes souffles tu embrasses Qui
s'y frotte s'y pique, belle devise Tu as piqué mon cur, tout
à toi, je trébuche Bien-aller, les Honneurs, fanfares, à
ta guise Qui trotte risque, mais veneur pas d'embûche !
Frédérique F. La Garde Adhémar, le 14 mars 2006 | |
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PARFUM
DE FEMMES Femmes
d'aujourd'hui, femmes d'hier, femmes de demain, Sensibles, volontaires, rêveuses,
aguichantes, subtiles, Vous êtes notre soleil comme notre lune, notre
amour d'airain, Sans vous, la vie ne serait rien qu'un passage obligé
et vil.
Votre féminité trouble notre masculinité comblée.
La nature vous a dessiné l'élégance de vos traits de déesses.
Même, notre jalousie à vous posséder seule reste démesurée.
Certains vous emprisonnent derrière un voile, cachant ainsi votre détresse.
Moitié d'Adam de par la genèse, vous n'avez jamais renoncé,
Amazones d'un jour, geishas d'un soir, vous êtes nos douces amies. Intelligentes,
persévérantes, votre corps nous réjouit si vous le désirez,
Sans vous, le monde s'éteindrait, car votre trésor est de nous donner
la vie.
Que serions-nous sans vous, pauvres hères à la recherche de notre
ego perdu. Fidèles, vous l'êtes selon l'humeur, et sans faiblesse,
vous savez rompre. Votre plaisir comme votre orgasme, sont l'intimité
de votre absolu. Nous, comme des " Toutous ", nous participons sans
toutefois comprendre.
Différentes les unes des autres, c'est à l'infini que vos corps
se façonnent, Petites, grandes, brunes, blondes, rousses, fines, maigres,
rondelettes, Vous nous offrez un panel sans limite de vos formes. Vos
seins provocants figent notre attente, mais vous restez nos sublimes starlettes.
Votre conquête, votre soif du pouvoir vous vient de l'origine du monde.
Enfants nous avons humé vos parfums, bu votre lait nourricier, Adultes,
si certains se sont écartés de vous en trombe, La plupart vous
sont restés pour jouir de votre plaisir princier.
Votre
domination oscille avec les époques et les civilisations passées,
Egyptiennes , Grecques, Mayas, vous avez conquis les plus hautes destinées.
Devins, Pharaons, Prêtresses, Reines, le monde vous a vénérées.
Aujourd'hui, Ministres, Présidentes, comme le Phénix, votre matriarcat
renaît.
Femmes, vous êtes notre niveau, notre équilibre rassurant, Votre
sensualité, votre regard nous invitent à vous découvrir
Vous êtes le centre de notre union comme celui de vos enfants. Et si
parfois vous nous oubliez, c'est toujours avec un éternel sourire.
Ce midi au terme de ma vie devant l'inéluctable, Je chanterai "
Ferré " avec sa " Robe de cuir ", J'écouterai
" Ferrat " dans un " Que ferais-je sans toi " probable
Sans oublier Brassens et " les Copains d'abord ", si un instant je songeais
à vous fuir.
Pierre-Guy
Fournier Airbus/Air France Nice/Paris le 1er Décembre 2001.
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